Sartre hegel
Suite à l’incertitude et au grand désarroi qui régnait dans le monde intellectuel de l’Europe vers la fin du 16e siècle, un philosophe nommé René Descartes tenta d’ériger une méthode pour contrer ce manque de clarté intellectuel. Descartes érigea donc un argument nommé «Cogito Ergo Sum» qui veut plus simplement dire : Je pense donc, je suis. Cela représente la conscience que l’humain a de lui-même.
Pour commencer, Descartes voulu partir sur des bases nouvelles. Il feignit donc de douter de tout ce qui nous entoure pour bâtir quelque chose de véritable. C’est comme si un «Malin Génie» voulait nous tromper. Nous savons également que nos sens peuvent nous trompés comme lorsque nous pensons faire quelque chose mais que nous dormons, par exemple. Nous ne pouvons donc plus se fier à rien. Il porta donc un doute radical sur tout. Nous ne pouvons donc plus nous fier à nos sens. Il fait même comme si il n’avait pas de corps.
C’est en s’apercevant de douter lui-même de tout que Descartes en conclue que la seule chose dont il ne puisse douter, c’est de sa conscience car, il est lui-même conscient de douter. C’est ce qui fut la base de l’argument du Cogito. «Pour douter, il faut être» et plus généralement «Dès que je prends une prise de conscience, je suis», donc l’argument« je marche donc je suis» ne peut être exact car Descartes feint douter de son corps. Il faut une prise de conscience, il faut que cela soit mental voir intellectuel. En d’autres mots, associés à notre âme. Dès que je conçois, pense ou bien raisonne quelque chose, cela prouve que je suis!
Lorsque je suis conscient de marcher, mes sens peuvent me trompés mais à la seconde où je suis conscient de cela, ça démontre que j’existe et rien ne peut y faire, pas même un «Malin Génie».
Malheureusement, il y a un risque de solipsisme dans l’argument du Cogito de Descartes. Le solipsisme se résume au fait que le sujet pensant qui est conscient de lui-même ne peut pas, s’empêcher de douter