Sav nespresso
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Chaque jour, ils réparent 600 machines Nespresso
Cécile Chevallier | Publié le 28.02.2012, 10h19
étampes, le 16 février. Tous les jours, près de 600 appareils sont réparés dans cet atelier d’ANRH, une association qui emploie 150 salariés, dont 80 % sont reconnus comme handicapés physiques ou psychiques. | (LP/C.CH.)
Un mythe s’effondre. Non, quand votre machine à café Nespresso tombe en panne, ce n’est pas George Clooney qui la répare. Elle atterrit dans les locaux d’ANRH (Association pour l’insertion et la réinsertion professionnelle et humaine des handicapés), une entreprise installée à Etampes. Cette société présente un profil particulier puisque, sur 150 salariés, près de 80% sont reconnus comme handicapés, physiques ou psychiques. Tous les jours, ils bricolent jusqu’à 600 appareils. Et ils ne se limitent pas aux percolateurs. Aspirateurs, robots de cuisine, machines à café de différentes marques… Le petit électroménager n’a plus de secret pour eux. « Notre partenariat avec Nespresso a démarré il y a cinq-six ans, se souvient Jean-Christophe Poisson, directeur de l’établissement. Au début, c’était assez ponctuel. Petit à petit, Nestlé a fait de plus en plus appel à nous, et, à présent, plus de 80% des machines Nespresso utilisées par des particuliers ou des sociétés en France sont réparés ici. » Les salariés d’ANRH ne chôment pas : entre le moment où le client appelle la centrale téléphonique du club Nespresso pour signaler une panne et celui où il retrouve sa machine, il ne peut pas se passer plus de trois jours. Pendant ce court délai, les employés doivent préparer une machine de prêt, puis une fois l’appareil défectueux réceptionné, le démonter pour traquer l’anomalie. « Je travaille ici depuis deux ans et demi, répond timidement une salariée. On m’avait promis que je rencontrerais George Clooney (NDLR : l’acteur américain apparaît dans les pubs de la