SCIENCE ECONOMIQUE
Le Produit Intérieur Brut (PIB) mesure la production totale de biens et services réalisée à l’intérieur d’un pays pendant une période donnée. Le calcul du PIB s’appuie sur la comptabilité nationale, donc sur ce qui est déclaré à l’Etat. De ce fait le PIB est un indicateur imparfait de la croissance et du bien être car il a des effets négatifs et il a certains activités qui ne mesurent pas. En particulier l’économie souterraine où dans le document 2 nous donne des exemples c'est-à-dire le travail au noir, la fraude fiscale, les marchés inégaux. D’autre part, il ne mesure pas le travail domestique comme le montre le document 1 : « le travail domestique non évalué ». Aussi, l’autoconsommation au sein des ménages c'est-à-dire son potager par exemple, l’économie du crime. Le PIB mesure très mal les activités de bénévolat. Par ailleurs, il ne tient pas compte des dégradations de l’environnement occasionnées par les entreprises, et qui, vont réduire la capacité à produire de nouvelles richesses. Au point que la hausse du PIB liée à la comptabilisation des activités de réparations des dégradations environnementales est trompeuse. Le Produit Intérieur Brut ne se préoccupe que de l’accroissement des richesses mais pas du bien être ou de la qualité de vie. Or le bien être dépend notamment de l’usage du PIB mais aussi de la répartition des richesses crées. Par exemple, la Chine. De plus, le document 4 montre que le PIB « ne dit rien non plus sur la répartition des revenus entre catégories sociales ». Il ne prend en considération que des activités monétarisées, mêmes criminelles ou dangereuses. Il faut savoir que le PIB exclut les externalités négatives et les externalités positives. Il est nécessaire de savoir que les externalités positives désignent les situations où un acteur est favorisé par l’action de tiers sans qu’il ait à payer tandis que les externalités négatives désignent les situations où un acteur est défavorisé par l’action