science politique
La science politique nait du besoin de renouveler la formation des élites suite à la défaite de 1870. C’est une discipline qui a pour objet la politique et peut utiliser des outils de toutes sortes (sociologiques, historiques, économiques…). C’est donc son objet et non sa méthode qui la distingue des autres disciplines.
Elle a donc des implications politiques :
« Désenchanter » la politique
Mettre au jour les contraintes normatives de l’action politique
Elle est elle-même politisée :
Différentes écoles, différentes problématiques (naturel social ? amis/ennemis ?...)
Qui renvoient à des conceptions différentes du politique
I. Politique et science politique
II. La science politique entre sociologie et philosophie
III. La diversité des approches
I. Politique et science politique
La politique n’est pas réductible à l’Etat
L’Etat désigne le cadre territorial de l’action publique et l’agencement institutionnel qui permet la décision.
La politique est une réalité pérenne contrairement à l’Etat qui est une invention récente située dans le temps et l’espace, c’est une réalité historique.
De nombreux phénomènes politiques ne sont pas réductibles au périmètre de l’action étatique.
Le politique n’est pas extensible au pouvoir
La lutte pour le pouvoir n’est qu’un des aspects de la politique : le pouvoir est un moyen de la politique mais pas forcément son but
Cette définition est trop large
La politique implique le pouvoir mais le pouvoir n’implique pas la politique. Tout rapport de pouvoir, de domination, n’est pas forcément politique.
La politique est une qualification des relations sociales
Les phénomènes politiques sont des faits sociaux : les conduites humaines n’ont pas de signification préétablie ; la signification sociale d’une activité sociale est donnée par un contexte, une culture
La qualité politique d’un phénomène social résulte d’une opération de codage des relations