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Corrigé du devoir de synthèse n°2 ETUDE DE TEXTE Compréhension 1ere question : Le début du texte décrit une atmosphère de guerre qui fait vivre les habitants dans un état de peur et de désolation. En effet l’auteur en parlant des bombardements « deux paquet de quatre bombes, huit éclatement suivis d’une sourde clameur, », décrit leurs conséquences néfastes sur la population « mais, l’incendie retombait un instant après un bruit de poutres déglinguées, dans un silence plein d’étincelles » pour ajouter plus loin : « comme si la ville toute entière se fût éveillée dans l’effroi » 2eme question : Pour évoquer l’atrocité de cette scène de guerre et surtout pour émouvoir le lecteur et le sensibiliser quant à ses affres, Malraux a, tout au long de cet extrait, mis à contribution deux sens. Il s’agit de l’ouie et de la vue. Un lexique varié et riche appuie cette remarque. L’ouie : « -La profonde vibration des moteurs. -Un bruit de poutres déglinguées -L’approche des moteurs -Non, il crie. -Chahut des bombes -Des sirènes qui se perdaient. -Les bombes tombaient par volées. » La vue : « -Fumée -Lueur -Le ciel noir -Cette sombre lumière -La peau était rouge -Le sang brun clair comme du madère -La lueur de l’incendie La lumière cadavérique Des phares dans l’obscurité complète » Autres procédés d’écriture :
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Une batterie de procédés d’écriture plonge le lecteur dans un décor atroce où tout est fureur, destruction et effroi. On relève d’abord le champ lexical de la souffrance et de la désolation « blessés alignés », « ciel noir », « poutres déglinguées », « sang », « l’asphalte noir était rouge », « criait », « bouche ouverte », « encore des civières », « brasiers », « cadavérique », « bombes », etc. L’hyperbole : « Ramos souhaitait si violemment la paix » « Comme si la ville toute entière se fût réveillée dans l’effroi » « Une fulguration tira de la nuit tout un peuple courbé » L’accumulation : « À peine