Classes populaires et élections sous la Vème République ?

Le vote est un phénomène que l’on rattache souvent à la démocratie tout simplement car il permet au peuple de choisir l’orientation politique de son pays ou de sa région par exemple, et permet aussi dans le cadre des referendums d’influencer directement sur la politique du pays. Il s’est développer dans quasiment tous les pays du globe et fait partie du paysage politique car la population se regroupe à intervalle régulier pour choisir leurs représentants. En France, la mise en place du suffrage universel sous la Vème République a permis à tout le monde de se sentir concerné par la politique des classes les plus aisées aux classes populaires. Ces classes populaires qui, justement, ont beaucoup évoluée ces dernières années en France, mais composent toujours une grande partie de la population et il est donc important de s’intéresser à leurs votes.
C’est pour cela que nous allons nous demander comment se caractérise le vote aux travers de différentes analyses et comment a évolué la classe populaire sous la Cinquième République ?
Dans une première partie nous allons parler du vote en règle général et de comment les gens votent, puis dans un second temps nous allons aborder le vote des classes populaires et son évolution.

I. Le vote :
A. Une approche du vote par le groupe :
L’analyse écologique du vote par A. Siegfried, précurseur en la matière, avec sa séparation en deux groupes différenciés par des variables géologiques : le granit et le calcaire.
Paul Bois qui accepte l’idée d’un vote de groupe rejette la séparation nette de Siegfried en montrant des contre-exemples (la Sarthe) et explique qu’il faut prendre en compte le facteur historique pour tenter d’analyser le vote.
Les sondages vont révolutionner ces analyses, et notamment celle de l’université de Columbia sous l’égide de Paul Lazarsfeld qui décrit trois facteur important (valable surtout aux Etats-Unis) : le statut socio-économique, la