Scène d'aveu entre Phèdre et Oenone
C’est le dialogue entre Phèdre et Œnone. Cette dernière cherche à obtenir un secret qui ronge Phèdre.
Dans quelle mesure cette scène d’aveu renforce-t-elle le sort tragique de Phèdre ?
I. Une entrée en matière délicate : les obstacles à l’aveu
A. Œnone n’identifie pas l’objet de la souffrance de Phèdre
Interrogations, incompréhension, suspect d’un crime, pense que P. à fait une action qui l’aurait perdue, P. ne corrige que la 1ère erreur de O.-> obstacle aveu
B. La paralysie de Phèdre : mutisme, silence
P. veut cesser l’échange, impératif, menace d’un silence perpétuel avec suicide, pas prête à parler
II. Les stratégies mises en place par les deux femmes
A. La démarche incitative d’Œnone Stratégie argumentative, Chantage de la mort, chantage affectif, souffrance,
B. La stratégie d’évitement de Phèdre Allusion au passé, tps du passé, fuite du présent / refuse d’expliquer explicitement l’aveu
II. La tonalité tragique : une scène d’aveu sous tension A. Phèdre, une héroïne d’emblée condamnée, victime de son destin : le poids de la fatalité
Vénus qui impose son destin tragique, malédiction, vouée à commettre l’irréparable, présence de la mort B. L’expression de la souffrance : le registre pathétique
Amour maladie créant gdes souffrances, passion->latin souffrir, fureur-> folie / hyperboles souffrance C. La tension sur scène : une atmosphère très pesante
Ton agressif d’O., pression sur P. / silence / Phrase excla. Signe de désarroi / mise en scène symbolique des corps
Conclusion : Scène où l’aveu très complexe. Le fait qu’il y est des tensions accélère le processus de dévoilement mais frêne aussi-> tragique.
Ouverture : Les Caprices de Mariannes et On ne badine pas avec l’amour de Musset (1834)-> destin tragique
Oral : Mise en scène de J.L. Barrault (1942)-> annotations pour mise en scène / Mise en scène de P.Chéreau (2003)-> visionnage du passage avec décors, couleurs sombres