Scène v huis clos
Permet de définit le théâtre de situation, de réfléchir aux fonctions des objets scéniques, d’exprimer l’échec de la liberté.
GARCIN
Il ne fera donc jamais nuit ?
INÈS
Jamais.
GARCIN
Tu me verras toujours ?
INÈS
Toujours.
Récurrence du thème du regard de l’autre, auquel on ne peut pas échapper, et qui nous détermine, qui dit qui nous sommes. Impossibilité de se réfugier dans l’illusion, la mauvaise foi, les mensonges. (pour Garcin, faire semblant d’aimer Estelle, feindre qu’elle pense qu’il n’est pas un lâche)
Réponse à la 1ère scène : cf « on ne peut pas éteindre » , « Il fera grand jour dans mes yeux » = l’enfer, c’est aussi l’éternité sans coupure
Adverbes : thème de l’éternité, dont Garcin semble enfin prendre conscience.
Garcin abandonne Estelle et fait quelques pas dans la pièce. Il s'approche du bronze.
GARCIN
Le bronze... (Il le caresse.) Eh bien, voici le moment. Le bronze est là, je le contemple et je comprends que je suis en enfer. Je vous dis que tout était prévu. Ils avaient prévu que je me tiendrais devant cette cheminée, pressant ma main sur ce bronze, avec tous ces regards sur moi.
Ce monologue est une condensé de la pièce, qui reprend son mouvement.
Le bronze : cf 1ère scène « Tandis que le bronze[…]j’imagine qu’il y a de certains moments où je le regarderai de tous mes yeux » Rôle du bronze : montrer que « tout était prévu » = un destin . Presque un retour à la case départ. « Je comprends que je suis en enfer ».Ce geste et ces paroles ne sont pas compréhensibles par Estelle et Inès qui n’étaient pas là lors de la 1ère scène = presque un monologue. A oublié la présence des autres momentanément. Cf aussi 2ème scène : même geste de flatter le bronze : geste d’homme, viril, qui rappelle aussi la présence de la sexualité dans la scène.
Tous ces regards qui me