Sdf le pret à penser
«CRITIQUE DU PRÊT A PENSER »
AUTEUR : PATRICK GABORIAU ET DANIEL TERROLLE
PREAMBULE
« La situation des personnes qui vivent à la rue, dans la misère, est un témoignage parmi d’autres de la violence de l’état dans notre société. « Clochard », « vagabonds », « exclus » ou « sdf », quel que soit le nom que la mode du jour leur donne, ces personnes sont l’objet d’une maltraitance sociale qui se révèle dans les conditions mêmes de leur vie quotidienne. Le visage sans âge, le corps prématurément vieilli, la bouche édentée révèlent l’ampleur et la persistance de la violence, réelle et symbolique, qui s’abat sur le dos des miséreux. Et en Afrique, en Asie, en Amérique latine, a misère se manifeste à la fois d’une manière plus radicale et sur une échelle plus vaste. »
« Aujourd’hui, …. Sur les trottoirs, le citadin croise les vaincus du capitalisme libéral, concitoyens allongés sur le sol, vaincus qui survivent, comme ils peuvent, en mangeant dans les poubelles ou grâce au don alimentaire, et passent la nuit dehors, sur et dans des cartons, parfois depuis plus d’une décennie, souvent été comme hiver, dans les conditions les plus dures. »
LES ENJEUX DE LA MISERE : 3 caractéristiques rendent la situation actuelle différente de celles des deux siècles passés. 1- Aucun citoyen ne peut ignorer la misère (médias, on voit se qui se passe dans la rue) 2- Le niveau de vie (humanitaire qui contrôle la vie des plus pauvres) 3- Souffrance liée à un positionnement social.
UNE VIGILANCE NECESSAIRE : L’action politique n’est pas la pour rassurer, le pouvoir politique, prend les pires décisions, malgré l’hypocrisie faite par le gouvernement.
CRITIQUE DES POINTS DE VUE DOMINANTS : « Qualifier les misérables de « fainéants »,de « délinquants » ou de « malades mentaux », relève d’un tour de passe-passe qui ne trompent pas à ceux qui s’appliquent à se voiler la face et évitent, pour rester dans le leurre de leur bonne conscience, de pratiquer l’analyse sociologique. » car aucune