sdfsdfsdf
Cette tendance se manifeste principalement en Allemagne sous le nom de Turnen (gymnastique) visant la formation physique des soldats. Ici, Friedrich Ludwig Jahn met au point différents exercices et invente les agrès tels que les anneaux, le cheval, la poutre et les barres en jetant de cette manière les bases de la gymnastique moderne.
En France, cette discipline est introduite par Francisco Amaros dans les régions frontalières avec l’Allemagne et la Suisse où il développe une gymnastique militaire selon le modèle allemand avec un fondement nationaliste et patriotique. Dans son ouvrage « Manuel d'éducation physique et morale », il adapte également la discipline à un public civil et scolaire et décrit ses nouvelles inventions gymniques dont les barres asymétriques.
En Suède, Pehr Henrik Ling2, considéré comme le « père de la gymnastique suédoise » voit cette discipline comme une activité de masse aux vertus médicales et développe une nouvelle forme de gymnastique qui vise plutôt l’exactitude technique. En fait, il s’agit d’une gymnastique corrective et médicale qui sera mélangée avec les autres formes de la discipline pour se structurer en tant que sport.
Etant encore un sport exclusivement masculin, la gymnastique voit l’apparition de la première société de gymnastique féminine en Suisse en 1860. Ensuite, à l’occasion des premières compétitions internationales, la Fédération Européenne de Gymnastique nait en 1881 et met en place le premier code de pointage gymnique. Les femmes devront attendre le championnat d’Amsterdam en 1928 pour être autorisées à se présenter en compétition. Elles présentent d’ailleurs d’importantes retards techniques qui ne rassemblent guère avec l’a gymnastique féminine d’aujourd’hui