SECONDE RESTAURATION
La Restauration de Louis XVIII se fait grâce à la défaite de l’armée française. Dès le 28 juin (10 jours après Waterloo), Louis XVIII dit qu’il respectera la Charte. Paris capitule et s’ouvre aux armées alliées. Les Casaques marquent les Parisiens sur les Champs-Elysées qui voient bien la matérialisation de la défaite. Le 6 juillet, Louis XVIII revient de Gamps et reçoit Talleyrand et Foucher (qui ont servi tous les régimes et les ont tous trahi) et viennent faire leur soumission au Roi. Le Roi forme le 7 juillet le Ministère Talleyrand-Foucher qui voudraient former une ligne modérer. Le 8 juillet, le Roi y est mais les Alliés. Il doit compter sur les ultra (royalistes), pour eux les 100 jours prouvent qu’on a eu tort d’être en fait en 1814. La Terreur blanche qui dure tout le second semestre 1815 (mais surtout l’été). Il s’agit de vengeances, de règlements de compte individuels ou collectifs contre les ennemis Bonapartistes, Républicains, Protestants des ultra-royalistes dans la Provence (très ultra) et le sud toulousain. Dans la Gare, le conflit se double souvent d’un conflit religieux, mais aussi d’un conflit social, bien souvent la main d’œuvre mal payé est catholique et les protestants sont les patrons. Un soulèvement à Nîmes contre les protestants. Les lynchages font environ une centaine de morts, milles blessés dont le Marchal Brune. À côté, il y a aussi les incendies, des scènes de sadismes. Les bouches du Rhône, le Garonne sont les régions les + touchées. Il y a aussi dans ces régions les Verdets (la couleur de leurs habits), au début le Roi reste passif. Ce n’est qu’à l’automne que l’autorité va commencer doucement à réagir. Ce sont souvent les occupants qui rétablissent l’ordre. Le royaliste Gérard Ramel est assassiné par les autres royalistes alors qu’il voulait les ramener à eux. Les polémiques entre droite et gauche on opposera la Terreur Rouge et Blanche. L’épuration va commencer, elle passe à la vitesse supérieure :