Secteur financier au niger
Le Niger est l’un des pays les plus pauvres au monde. L’activité économique est en grande partie de nature informelle, et le pays est confronté au faible niveau de développement de l’infrastructure et à des sécheresses fréquentes. Une proportion d’environ 80 % de la population dépend de l’agriculture et de la pêche qui fournissent ensemble 40 % du PIB.
Le Niger dispose de ressources minières substantielles, et notamment d’uranium et d’or, et les activités d’exploration de pétrole en cours donnent jusque-là des résultats prometteurs. Le secteur de l’uranium prend de plus en plus d’importance, depuis que des sociétés françaises et chinoises ont commencé à investir et se sont engagées à mettre en valeur de nouveaux sites miniers. Toutefois, les avantages de l’investissement étranger ne bénéficient pas encore à l’ensemble de la population, et la gestion des déchets radioactifs demeure une préoccupation non encore apaisée.
La croissance a atteint en moyenne 6 % entre 2005 et 2008, mais elle a reculé en 2009, à la suite de l’effondrement des cours du pétrole et des produits agricoles. Cependant, la croissance devrait amorcer une reprise pour s’établir à 5 % en 2010.
Le système financier du Niger demeure faible et fragmenté. Le nombre d’instruments financiers disponibles est limité, et le manque d’accès aux financements entrave l’activité économique qui perd de ce fait son dynamisme.
Comme dans la plupart des pays africains à faible revenu, le secteur bancaire du Niger est l’objet d’une forte concentration et domine le secteur financier. Les quatre principales banques commerciales du pays contrôlent, ensemble, environ 90 % de tous les actifs du secteur financier. Le ratio dépôts/PIB est l’un des plus faibles de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Les activités des marchés des capitaux sont très limitées au Niger. Les activités boursières sont conduites par l’intermédiaire de la bourse régionale de la