Selon vous une bonne histoire est-elle forcement celle qui a une fin inattendue?
Introduction : Depuis ces derniers siècles, notre société fut le berceau de nombreux mouvements littéraires naissants, caractérisés par les normes qui les définissent et parmi lesquels se trouvent des auteurs aux styles tout aussi variés. Toutefois, la notion de l’histoire ne perd pas son sens, c’est-à-dire un récit portant sur l’évolution d’évènements ou personnages réels ou imaginaires, et n’obéissant à aucune règle fixe. Ceci peut donc laisser penser à une sorte de liberté exercée par l’auteur dans la construction de la fin de son histoire : soit une fin calculée, préméditée depuis le début, ou devinée par le lecteur ; soit une fin inattendue, surprenante, fortuite. Cette liberté peut amener à s’interroger sur ce qui peut caractériser une bonne histoire : une bonne histoire est-elle forcement celle qui a une fin inattendue ? Certes, on peut penser parfois que le suspense est la seule motivation de la lecture d’une histoire, il pourrait bien être éventuel que certains récits plaisent sans que leur fin soit inattendue, voire présentent d’autres intérêts que le seul suspense.
Développement :
Partie I
Partie II
Partie III
Le critère de « bonne » attribué à une histoire ne dépend pas de sa fin. Une fin préétabli, une fin surprenante, ce choix de l’auteur ne peut qu’être un simple détail. Il faut admettre que les récits présentent d’autres intérêts que le suspense. En effet, certains romanciers ont accordé plus d’importance à l’aspect argumentative de leurs textes. Leurs romans ne se contentent pas de rapporter les évènements et l’action autour des personnages, mais veulent mettre en évidence, par un exemple, la thèse de l’auteur. Il en est ainsi de Germinal ou de l’Assommoir de Zola. Dans la préface de l’Assommoir, Zola explique : «J’ai voulu peindre la déchéance fatale d’une famille ouvrière, dans le milieu empesté de nos faubourgs. ». Dans ces deux livres, il