Semaine 1 Copie
Il va sans dire que la gestion est un métier qui se vit dans l’action. Prouver le contraire, nous paraît être une entreprise périlleuse. Nous considérons que tout individu appelé à exercer le métier de gestionnaire a avantage à tirer bénéfice de savoirs formalisés et normalisés qu’il pourra apprendre dans un établissement voué à l’enseignement de la gestion. Nous devons reconnaître dès lors que la gestion est aussi une discipline d’enseignement du même nom. Sa construction repose sur la compréhension de la pratique du gestionnaire. Pour reprendre l’exemple de la bicyclette, évoqué dans la réponse à la question 1, nous pouvons dire qu’il peut s’avérer important pour quiconque est intéressé à la pratique de ce moyen de transport de savoir à quoi sert un guidon, un dérailleur ou encore un pédalier avant d’entreprendre son premier trajet. Il appelle, selon nous, au développement d’un langage qui permettra d’établir ultérieurement un dialogue avec différents adeptes de la bicyclette ou encore avec le technicien en entretien de bicyclette. Nous croyons qu’il en est de même en gestion : le gestionnaire doit réfléchir aux différentes constituantes d’une organisation, aux multiples composantes qui constituent sa gestion et ses finalités. On peut penser, entre autres, aux fonctions de planification et de formation des stratégies, d’organisation des tâches, de direction et de contrôle, aux spécificités de l’environnement concurrentiel dans lequel évolue l’organisation, aux conditions favorisant le bien-être des individus ou encore, le déploiement de la créativité et de l’innovation.
Pour illustrer ce point de vue, utilisons un autre exemple. Au même titre que tout individu se prêtant à l’exercice de l’apprentissage de la musique jazz, l’étudiant qui choisit la gestion comme domaine d’enseignement doit