Ses 2nd , la pollution
En matière de pollution de l’air et de l’eau, les coûts de l’inaction peuvent être considérables.
Saviez-vous que la pollution de l’air cause environ 800 000 décès prématurés par an dans le monde entier ? Beaucoup de ces décès et des coûts associés pourraient être évités grâce à des politiques environnementales adaptées.
De fait, il peut être beaucoup plus efficace de prévenir les problèmes sanitaires liés à l’environnement en amont plutôt que de tenter d’y remédier en aval. Les coûts des soins de santé seraient également bien moindres.
L’air, l’eau et les sols pollués peuvent provoquer des affections aiguës, telles que des maladies respiratoires et cardiovasculaires, ou des cancers et des troubles neurologiques et hormonaux, voire entraîner la mort.
Bien que c soient en général rigoureusement réglementés, les pays de l’OCDE (organisation de coopération et de développement économique) sont toujours lourdement affectés par ces risques sanitaires d’origine environnementale. On estime que trois quarts (75,9 %) de l’ensemble des décès imputables à des maladies diarrhéiques dans les pays de l’OCDE seraient enregistrés au Mexique et en Turquie, par exemple. Les répercussions sanitaires de la pollution bactérienne de l’eau sont aussi particulièrement préoccupantes pour les pays en développement. En effet, les infrastructures d’approvisionnement en eau et d’assainissement inadaptées pourraient causer 1,7 million de morts par an, dont 90 % d’enfants de moins de 5 ans.
En 2000, l’exposition aux fines particules en suspension dans l’air, les PM10, a causé environ 960 000 décès prématurés, par suite de maladies cardio-pulmonaires dans la grande majorité des cas. Faute de nouveaux efforts de lutte contre la pollution atmosphérique, 3,1 millions de décès prématurés annuels sont à prévoir en 2030, tandis que le nombre des victimes de cancers pulmonaires serait multiplié par quatre, les pays en développement étant plus touchés que