Les juifs entrant dans le camp devaient remettre tous leurs objets de valeur à leur arrivée. Ils étaient répartis en brigades de travail de 20 à 30 personnes. Ils travaillaient environ 12 heures par jour, aussi bien dans le camp que dans la ville ou était le camp. Ils travaillaient aussi sur divers chantiers, comme par exemple chargés d’enterrer les Juifs morts dans le camp ou les Juifs exécutés dans les collines, ou bien à être obligé de casser des pierres tombales dans des cimetières juifs. Ils étaient également employés au tri des habits et des biens des morts, tout cela sous une surveillance rigoureuse.
Les conditions de vie dans le camp étaient énormément difficiles et barbares. Beaucoup de prisonniers se suicidaient en se pendant dans les baraques, plutôt que d’affronter une autre journée de « terreur ». Quand ils rentrèrent du travail, les prisonniers étaient obligés de courir dans le camp. Les juifs montrant des signes de fatigues ou d’épuisement étaient sélectionnés et placés dans des barbelés où ils étaient mis à mort. Chaque matin avait lieu un appel au cours duquel les SS « inspectaient » chaque prisonnier : celui qui était « inapte » était immédiatement abattu. Ils étaient même victime de discrimination physique car des commandants sont même venus à abattre un juif car ils n’aimaient pas sa tête. Les juifs de France dans le camp étaient exécutés pour le plus petit méfait : lenteur au travail, manque d’attention, oubli de salutation… ou bien sans aucun motif… Chaque SS avait sa technique propre de tuerie : fusil ou pistolet, fouet, étranglement, pendaison, crucifixion tête en bas, massacre au couteau ou à la hache… Quant aux femmes, elles étaient la plupart du temps fouettées à mort ou tuées au poignard. C’était donc dans des conditions plus qu’atroces que vivaient ou plutôt survivaient les juifs de France dans les camps de