Si vous désirez la sympathie des masses, vous devez leur dire les choses les plus stupides et les plus crues. » (adolf hitler) – la connaissance du passé permet-elle d’éviter la répétition de la violence et des crimes ?
Au sein de notre société contemporaine, certains s’accordent à dire que les masses sont comparables à un grand troupeau de moutons qu’il incombe à un berger de guider. A fortiori, cette définition semblera erronée : il convient donc de nuancer son propos. Nul doute sur ce point : il n’est pas rare que les Humains, par leur instinct grégaire, se rassemblent autour d’une idée, aussi abjecte soit-elle. Il n’est pas d’Homme, en effet, que l’influence de la société n’ébranle pas, et bien souvent, l’esprit de communauté l’emporte avec aisance sur l’esprit individuel. Toutefois, même si l’on peut dans un certain sens l’apparenter à un troupeau, le peuple n’a pas uniquement besoin d’un guide : il en a envie. Son instinct (bien que l’instinct de l’être humain ait été remis en cause par la science) le pousse à rechercher un guide, au lieu de l’en prémunir. En définitive, le danger est omniprésent dans cette recherche. En cause ? La confiance. De manière paradoxale, chez l’Homme, le niveau de confiance est égal au niveau de méfiance. Mais d’une manière générale, c’est la confiance qui s’érige en dominatrice lorsque les arguments du propagandiste sont séduisants de par leurs avantages pour le sujet confiant. Et c’est précisément cette