Sigmude

1410 mots 6 pages
L’enseignement français à, par le passé, souvent été critiqué pour ses nombreuses inégalités, particulièrement celles entre les milieux sociaux. La troisième république scolarisait séparément les enfants du peuple (voués à l’enseignement primaire) et ceux de l’élite (accueillis dans les lycées). Ainsi pour la génération 1949-1953, le taux de bachelier est six fois plus important chez les enfants de cadres que chez les enfants d’ouvriers (69% contre 9%).
L’école unique mis en place entre 1959 et 1975 avec de nombreuses réformes qui permettrons la généralisation de l’entrée au collège et la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans, se proclame ouverte à tous. Entre 1963 et 1972 la proportion des parents ouvriers souhaitant que leurs enfants obtiennent au moins un bac passe de 15% à 62%. La démocratisation de l’enseignement est en marche.
Le taux de bachelier est monté très régulièrement pour atteindre les 60% pour la génération 1974-1978. Mais le système reste très sélectif socialement. Les enfants de classes populaires vont plutôt au collège « technique », puis dans des formations professionnelles (CAP, puis BEP), plus rarement au lycée en général et dans l’enseignement supérieur.
Depuis, l’état français a fait de nombreux efforts pour réduire ces inégalités de classe et permettre à tous les enfants d’avoir la même éducation. Du primaire au collège ces inégalités sont quasiment inexistantes, mais elles ne sont pas complètement effacées. Durant les dernières années du collège le choix de l’orientation future (filière générale, ou professionnelle) fait particulièrement ressortir le déterminisme social que l’éducation nationale cherche à effacer. On retrouve d’ailleurs ce déterminisme lors du choix post-bac qui est lieu de vérité sociale de la poursuite d’études. L’accès à l’enseignement supérieur est resté très clivé socialement. Les grandes écoles ont su garder leur public et sont restées, dans l’ensemble, toujours aussi fermées aux élèves de milieu populaire.

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