Silence et lumiere, khan
“Même une pièce qui doit être obscure a besoin au moins d’une petite fente pour qu’on se rende compte de son obscurité. Mais les architectes qui aujourd’hui dessinent des pièces ont oublié leur foi en la lumière naturelle. Assujettis à la facilité d’un interrupteur, ils se contentent d’une lumière statique et oublient les qualités infinies de la lumière naturelle grâce à laquelle une pièce est différente à chaque seconde de la journée.”
Louis Kahn
Biographie[modifier]
Doué pour le dessin et la musique, il obtient une bourse lui permettant de suivre des études de dessin parallèlement à l'école publique et d'entrer à l'école d'architecture de l'université de Pennsylvanie dans les années 1920. Il y suit les cours d'un professeur français, Paul Philippe Cret, gagnant un temps sa vie en jouant du piano dans les cinémas. Puis il découvre et admire Le Corbusier. Kahn a aussi reçu un enseignement classique dont Auguste Choisy et Julien Guadet étaient la référence. Il voyage un an en Europe, dessine beaucoup, puis travaille comme dessinateur dans divers agences de Philadelphie. Intéressé par le logement social, il crée un groupe de recherche sur les problèmes d'urbanisation et de logement social à Philadelphie. Il fonde sa propre agence à la fin des années 1940, à près de 50 ans, avec sa partenaire Anne Tyng, tandis qu'il est nommé professeur d'architecture à Yale (1947-1957), avant d'enseigner jusqu'à sa mort à l'université de Pennsylvanie (1957-1974).
Il connut la notoriété en tant qu'architecte après la Seconde Guerre mondiale, avec des bâtiments comme le Centre de recherches médicales Newton-Richards (à Philadelphie, 1958-1961), le Salk Institute for Biological Studies (La Jolla, Californie, 1966), la bibliothèque d'Exeter (New Hampshire, 1972) ou l'Assemblée nationale du Bangladesh à Dhaka (1974). Il dessina de nombreux plans de bâtiments sur les