Sit. enonc. enc.
Texte A : On peut imaginer que le narrateur est en Normandie, puisqu'il parle de voir Harfleur le lendemain. Par ailleurs, l'expression "demain, dès l'aube", peut laisser penser que le narrateur se situe temporellement un jour avant, et en soirée, qu'il prévoit ce qu'il fera le lendemain ; on ne peut cependant que supposer.
--> Harfleur = encrage dans le réel.
Texte B : Le texte laisse supposer que le narrateur est un soldat, en garnison qui plus est : en effet il envoie une lettre à sa bien-aimée, qui est sûrement moins exposée, et il parle d'aller au front dans un avenir proche.
--> Baratier = encrage dans le réel.
Texte C : Le narrateur est mourant. On ne sait s'il est blessé de guerre (ce que "décharné" et "trait de la mort" pourraient suggérer) ou tout simplement gravement malade (en effet "trait de la mort" est plus sûrement la métaphore d'une fatalité), mais le narrateur parle de son avenir, et de sa mort proche.
La mort
Texte A : Pour le narrateur de Demain dès l'aube, c'est la mort d'un autre, d'un être cher, à laquelle il doit faire face. Il est obnubilé par cette personne. Quant aux évocations très précises du houx vert et de bruyère en fleur, elles semblent vouloir renvoyer aux caractéristiques de ces plantes : durée de vie longue, vivaces, robustes.
Texte B : Le narrateur de "Si je mourrais là-bas", qui s'adresse à sa bien aimée Lou, doit lui faire face à sa propre mort. En garnison, le jeune homme ressent la peur de la mort, très présente, et exprime déjà des regrets sur sa vie passée, et la violence de sa possible mort : en extériorisant et en décrivant le pire, n'essaie-t-il pas de purger son angoisse ? Catharsis.
Texte C : Enfin, le narrateur de "Je n'ai plus que les os…" entrevoit sa mort certaine, décharné et dénervé qu'il est. Malade ou gravement blessé, il décrit avec un réalisme saisissant son état physique. Par ailleurs contrairement au narrateur de "Demain dès l'aube", qui semble vouloir