Site archéologique d'olympie
Il ne reste actuellement des innombrables ex-voto qui ornementaient le site qu’une quantité réduite, exposée dans le Musée archéologique d’Olympie ; sur le terrain même, quelques restaurations seulement ont été tentées pour des monuments de grande taille, comme le temple d’Héra, la palestre et le passage couvert menant au stade. Il n’en reste pas moins que le visiteur est encore aujourd’hui saisi de respect devant la beauté, la richesse et la splendeur du paysage et des bâtisses qui l’agrémentaient.
L’Altis était entourée d’une enceinte, qui séparait les temples et les édifices religieux des bâtiments à usage profane.
L’Altis était orné de nombreux temples, autels et statues, et en son centre s'élevait le plus important d’entre eux, le temple de Zeus. Il avait été construit par l’architecte Libon. C’est un temple périptère, de style dorique, long de 64,12 mètres, large de 27,68 mètres, avec six colonnes en façade, treize sur les longs côtés, et un plan tripartite parfaitement classique. Le bâtiment était en calcaire coquillier local et recouvert de stuc blanc, hormis les métopes, les frontons et les sculptures, qui sont en marbre. Dans chaque fronton se logeait un ensemble de statues en marbre d'une exceptionnelle qualité qui sont en grande partie conservées. Il devait sa renommée à la statue chryséléphantine du dieu qui siégeait à l’intérieur, sur un trône, situé au fond de la nef centrale de la cella, haute de 12 mètres, l’une sept merveilles du monde, réalisée par le grand sculpteur