Je suis depuis quelques semaines en stage, en Ehpad.
Quelques personnes accueillies sont diabétiques et nécessitent une surveillance de la glycémie.
L’infirmière, qui est ma tutrice, m’a montré les gestes pour faire un prélèvement capillaire.
Après avoir réalisé une friction des mains, comprime le doigt à piquer (pas le pouce et l’index dit la pince) en dessous de la dernière phalange à ponctionner, et à l’aide de l’autopiqueur à usage unique, fait « apparaître une goutte de sang », piqué sur le côté du doigt pour préserver la sensibilité. Qu’elle prélève sur une bandelette à usage unique adaptée au lecteur instantané de glycémie. Un bout de coton est donné au patient pour qu’il effectue une pression sur le point de ponction afin d’arrêter le saignement.
Lorsqu’une injection d’insuline est nécessaire, elle choisit le site d’injection en fonction de l’insuline, si c’est de la LANTUS c’est dans le ventre et si c’est de l’ACTRAPID c’est dans le bras ou la cuisse. Elle nettoie à l’aide d’un coton avec de l’alcool, puis pique et attend 10 secondes avant de retirer l’aiguille du stylo à insuline.
Tout d’abord, ce qui m’a étonne dans cette situation est que l’infirmière n’utilise pas de gant pour réaliser ces gestes. Or, ce sont des actes invasifs, qui mettent en contact avec des liquides biologiques, et notamment avec du sang, ce qui fait face aux risques d’AES.
Mais elle m’explique que je dois utiliser un gant celui, qui a un risque d’être en contacte avec le sang. Lors de l’arriver d’une étudiante infirmière en 2ème année, celle-ci m’interpelle sur le fait que je ne mettais qu’un seul gant et que elle en mettait deux.
Une question se rajoute alors : faut-il mettre un ou deux gants ? Ainsi j’ai retrouvé mon questionnement auprès de ma tutrice.

Recommandations de bonnes pratiques, reconnues comme celles à suivre, faites par le CCLIN Est, retranscrit sur Nosobase, site officiel de l’ensemble des CCLIN • Concernant le prélèvement capillaire pour la