Slurp
Publié en France en 2003, fortement acclamé, il s’avère maintenant un succès de librairie international. L’histoire est racontée par Souad, lequel est un pseudonyme, et Jacqueline Thibault, une ancienne employée de Terre des Hommes qui l’aida à s’enfuir du Moyen-Orient.
Les voix de la Cisjordanie nous parviennent rarement et ce texte fait le récit d’un témoignage poignant : ‘une femme là bas n’a pas de vie. Beaucoup de filles sont battues, maltraitées, étranglées, brûlées, tuées. Pour nous, là-bas, c’est tout à fait normal. Si j’avais vécu là-bas, je serais devenue normale, comme ma mère qui a étouffé ses propres enfants... Maintenant, je pense que c’est monstrueux! Mais si j’étais restée là-bas, j’aurais fait pareil!’
Souad déclare qu’elle ne fut jamais opprimée par les Israéliens, mais qu’elle a survécu à plusieurs attentats sur sa vie par des compatriotes Arabes. Lors de la présentation de Brûlée Vive en première page, le Daily Telegraph britannique souligna que le récit présentait les Palestiniens de la Cisjordanie comme des « bêtes sauvages ». L’Express défini le document comme un « cri de guerre ».
Personne ne s’est interrogé sur le récit de Brûlée Vive et de la possibilité qu'il soit faux.
Très peu de gens savent que les auteures de Brûlée Vive ont changé leurs récits au fil des ans et que plusieurs évènements rapportés dans Brûlée Vive n'ont pas pu se produire puisqu'ils sont physiquement