Sncf
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Fret SNCF est une activité en difficulté depuis plusieurs années. Le trafic a représenté en 2004 environ 46 milliards de tonnes-kilomètres pour une part de marché estimée à 13 %, environ 41,6 milliards de tonnes-kilomètres en 2007 et 36,5 milliards de tonnes kilomètres en 2008. En 2004, elle a enregistré une perte de près de 400 millions d'euros. Un plan de recapitalisation, d'un montant de 1,5 milliard d'euros sur trois ans, a été engagé en 2005 avec l'accord de la Commission européenne. L'État français est autorisé à subventionner la SNCF à cet effet à hauteur de 800 millions tandis que l'entreprise financera par elle-même le solde de 700 millions. En contrepartie, les conditions posées par la Commission portent sur l'ouverture du marché du fret à la concurrence et sur l'interdiction de toute autre subvention pendant dix ans, sauf si l'activité Fret était filialisée.
Pour l'exercice 2006, la SNCF a annoncé un déficit courant de 250 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 1,7 milliard. Il faut ajouter à ce chiffre 650 millions de pertes exceptionnelles dues à des provisionnements. Le défi à relever pour les années à venir est, selon l'ancienne présidente Anne-Marie Idrac, de retrouver un niveau de compétitivité durable dans l'activité fret, en grave difficulté depuis la double concurrence de la route et des transporteurs ferroviaires privés. Une nouvelle organisation avec des moyens matériels et humains dédiés au fret a été lancée début 2007 ; des adaptations de l'outil industriel et une négociation sociale sont annoncées. La SNCF entend rester le second transporteur de fret en Europe derrière la DB, qui étend sa présence dans toute l'Europe par des opérations de croissance externe[réf. nécessaire].
En 2009, Guillaume Pepy se refuse à la mise en place d'un sixième plan Fret. Un accord a été