Sobibor, Jean Molla
Depuis quelques mois, Emma a considérablement maigri jusqu’à en devenir anorexique. Ce vol n’est qu’un symptôme de plus de son mal-être. Emma éprouve une profonde admiration pour ses grands-parents ; ils sont, tous les trois, très proches. Un soir, l’adolescente passe la nuit chez eux et dort avec sa grand-mère, Mamouchka. Dans son sommeil, Mamouchka va prononcer des mots étranges comme « Sobibor » ou encore parler d’un certain « Jacques ». À partir de cette nuit-là, ces mots vont hanter la jeune fille, d’autant plus que personne ne répond à ses questions.
À la mort de sa grand-mère, Emma découvre dans les affaires de celle-ci le journal intime d’un certain Jacques Desroches. Cette découverte va chambouler la vie d’Emma.
Que va-t-elle apprendre en lisant ce journal ? Qui est ce Jacques Desroches ? Qu’est-ce que Sobibor ? Aura-t-elle enfin des réponses à ses questions ?
J’ai vraiment beaucoup apprécié ce roman et en particuliers certains aspects du livre m’ont « accrochée », seule, la fin m’a un peu désarçonnée.
Le livre m’a beaucoup plu car l’histoire est un récit de vie. En effet, Emma parle en « Je » et il est assez facile de se mettre dans la peau du personnage. On parvient à s’identifier à elle. En effet, elle parle par exemple de son anorexie avec tellement de détails que l’on imagine toute la souffrance qui est enfouie en elle.
J’ai aussi beaucoup aimé le livre parce qu’il y a deux narrateurs. La narratrice-héroïne, Emma, nous parle de son mal-être, de sa maladie, de ses secrets familiaux mais, à certains moments, Jean Desroches,