Socialisation
Pour introduire le cours, nous avons étudié le cas de Victor, l'enfant sauvage. (document 1 page polycopiée n°1): cet enfant a vécu dans les bois jusqu'à l'âge de huit ou dix ans et n'a donc pas reçu d'éducation humaine durant cette période. On remarque que lorsqu'il est récupéré par le professeur Itard, il est déjà trop tard pour l'apprentissage d'un certain nombre de normes et valeurs propres à l'homme: comment manger, comment se tenir droit, comment s'exprimer...
On en déduit donc qu'il y a bien un apprentissage de normes et valeurs qui permettent à un individu de vivre avec les autres.
Plan du cours:
I-La socialisation, une nécessité vitale pour l'homme
A-La socialisation: définition et processus
B-Les agents de socialisation
II-La socialisation, entre déterminisme et interaction
A-La socialisation: facteur de reproduction sociale
B-Le rôle de l'individu dans la socialisation: le poids des interactions
I-La socialisation, une nécessité vitale pour l'homme
A-
On a remarqué grâce à l'exemple de Victor, l'enfant sauvage que la socialisation est vitale pour s'intégrer à une société humaine. Mais elle est également vitale car elle permet à l'individu de se construire une identité sociale, une personnalité et une place dans la société. cf. document 12 page 132 du livre de SES.
Par ailleurs, on est arrivé à la définition de la socialisation comme un processus (c'est-à-dire quelque chose qui se fait tout au long de la vie et pas uniquement dans l'enfance). Ce processus est un processus d'intériorisation des normes et des valeurs propres à une culture/société ou sous-culture d'appartenance et qui permet aux individus de remplir les fonctions assignés par des statuts. On attend par exemple du père d'une famille traditionnelle qu'il instaure une certaine autorité sur l'ensemble de la famille.
Les missions de la socialisation: cf. document 14 page 134 du livre
Intérioriser les normes et valeurs d'un groupe d'appartenance
Rendre compatible