Sociologie de la famille
« LA SOCIOLOGIE DE LA FAMILLE EST-ELLE NECCESSAIREMENT UNE SOCIOLOGIE DES INÉGALITÉS ? »
« Les familles ne sont pas dans un état d’apesanteur sociale. Elles subissent des inégalités. Et elles participent aussi à leur construction ou à leur maintien » (extrait des cahiers français).
Rappelons tout d’abord, la définition du concept d’inégalités, Les inégalités sont des différences entre individus ou groupes sociaux qui se traduisent en terme d'avantages ou de désavantages et qui fondent une hiérarchie entre ces individus ou groupes. Pour certains, les inégalités sociales sont tout à fait acceptées et ne nécessitent pas nécessairement d'interventions correctrices. C'est au contraire l'égalité qui serait préjudiciable pour trois raisons: elle serait source d'uniformité et de "nivellement par le bas",elle serait inefficace en gênant la reconnaissance des qualités individuelles ,elle signifierait, enfin, une perte de liberté. Pour d'autres, les inégalités sociales témoignent d'une domination économique, politique ou sociale qu'il faut contraindre ou limiter. Les mécanismes correcteurs doivent donc exister et permettre de réduire le plus possible les inégalités sociales, au nom de la justice.
Quelles sont les inégalités que la sociologie de la famille étudie ? Peut-on parler d’une sociologie des inégalités ?
Pour répondre à ces différentes questions, nous allons dans un premier temps, observer les inégalités de genre au sein du couple, puis dans un second temps, nous verrons les inégalités au niveau des générations, et dans un troisième et dernier temps, nous nous intéresserons à ces nouvelles formes de famille qui elles aussi sont porteuses d’inégalités .
Les inégalités de genre au sein du couple ne sont malheureusement pas une invention du mouvement féministe, des enquêtes et études montrent que ces inégalités existent et perdurent. En 2009, l’INSEE (institut national de la statistique économique et européenne) nous livre une