Les théories des inégalités

Il existe différentes théories qui sont d’accord sur le maintien de la structure inégalitaire dans le temps du système scolaire.

Il existe différents auteurs qui proposent donc des cadres théoriques différents.

Deux grands courants sont représentés : les Conflictualistes et les Externalistes.

A) Les conflictualistes :

Pour les conflictualistes l’école renforce, par son rôle « inégalisateur », les inégalités sociales. Ces théories s’appuient sur une analyse de la société en termes rapport de classes celles des dominés et celles des dominants. Il existerai une relation conflictuelle entre les diverses classes sociales identifiées dans le champ social.

1) Les théories de la correspondance :

Pour les théoriciens de la correspondance, l’école est considérée comme un appareil idéologique d’état et fabrique de l’inégalité. Les porte parole de ce courant sont BAUDELOT et ESTABLET avec L’école capitaliste en France, 1971. courant maoïste français.

Le courant américain de BOWLES et GINTIS 1976, les différents types d’école s au USA fonctionnent avec des idéologies qui correspondent directement avec la hiérarchisation sociale. Ecoles des ghettos noirs, grandes universités blanches.

2) Les théories du dévoilement :

Pour les théoriciens du dévoilement, l’école ne fabrique pas d’inégalité sociale mais les dissimule. Cette théorie du leurre et de la reproduction se retrouve dans les travaux de BOURDIEU et PASSERON Les héritiers, 1970. L’école légitime la reproduction en la faisant passer pour une différence culturelle.

I. Le structuralisme génétique de Pierre BOURDIEU :

a) Les références :

BOURDIEU fait référence à MARX quand il établit la répartitions des agents en classes sociales. Il définit « toute formation sociale… comme système de rapport de forces et de sens entre des groupes ou des classes ». Se référent au positivisme, il cherche à constituer la sociologie comme une science et