Sociologie des croyances et de la foi

C’est une sociologie cognitive qui a pour objet l’étude la dimension sociale des processus de formation des croyances et connaissance collective et du rôle de ces croyances dans la définition des conduites individuelles. C’est une dimension sociale, c’est avant tout psychiques et biologiques puis sociaux. Il est difficile de distinguer croyance et connaissances, il faut tout d’abord distinguer la sociologie cognitive des sciences cognitives parce que les sciences cognitives s’intéressent à la compréhension des mécanismes de la pensée humaine ou animale. La sociologie cognitive a été développée par BOUDON durant les deux dernières décennies avec l'individualisme méthodologique. Il s'y est intéressé pour rendre compte des croyances qui sont à l'origine des conduites individuelles. Cette branche de la sociologie est prolongée par des auteurs comme G. Bronner avec une perspective empirique, Bouvier, Chazel, Fareau, des anthropologues travail aussi comme Pascal Sanchez … ce champ constitue une référence centrale pour les auteurs qui étudie les fondements rationnels des connaissances.

Plan du cours :
I- Problème de définition et de méthode
1. Croyances, connaissance, représentation, opinion, foi…
2. Croyances et conduites : pourquoi étudier les croyances ?
3. Croyances individuelles et croyances collectives : 2 perspectives analytique
II- L’explication des croyances
1. Thèses constinuiste et disconstunuiste
2. Le modèle du choix rationnel (MCR)
3. L’hypothèse de la « rationalité cognitive »
4. L’hypothèse d’une « rationalité pragmatique »
III- Naissance, vie et mort des croyances collectives
1. La spécificité des croyances collectives
2. 2 thèses évolutionnistes concurrentes
3. Conditions et modalités d’émergence, de diffusion, de disparition
4. Le cas des croyances extrêmes
IV- Le cas des croyances religieuses et de la foi
1. Y a-t-il une spécificité des croyances religieuses ?
2. Peut-il être rationnel de croire ?