La lutte pour le contrôle de l’entreprise

Le travail en miette, G. Friedman : il regarde ce que ça fait d’être ouvrier dans un monde industriel d’après-guerre. C’est l’approche de l’entreprise par la sociologie du travail.
Nous, nous allons regarder l’entreprise comme l’économie de la mise en place d’échanges dans une économie capitaliste.

Naissance de la grande entreprise
La grande entreprise intégrée : l’analyse d’Alfred Chandler
Dans l’évolution du capitalisme, entre la classe des prolétaires et des grands propriétaires (vision marxiste) il y a la classe des managers. Le capitalisme a évolué vers un capitalisme bureaucratique.
La mutation du capitalisme provient de l’évolution technologique (chemin de fer, télégraphe…) Il apparait également des industries plus intensives en capital comme l’énergie, la chimie, l’alimentation…etc avec des produits de plus en plus complexes.
Les entreprises se concentrent alors avec des fusaq verticales ou horizontales. Cela a mené à l’émergence du grand marché us.
Chandler en déduit donc que ce sont les transformations à l’intérieur du monde de l’entreprise (bureaucratie, classe de managers…) qui transforment les marchés, et non l’inverse.

Le pouvoir de la grande entreprise
Entreprise diversifiée = elle développe des gammes de produits diversifiés.
Il y a un transfert du pouvoir dans l’entreprise des propriétaires vers la classe des managers salariés.
Les actionnaires sont certes les propriétaires de l’entreprise, mais le pouvoir de direction est de plus en plus aux mains des managers salariés. Le début du XXème siècle, c’était l’émergence du pouvoir des managers formés dans les Business Schools. C’est ce qui a amené par la suite la théorie « corporate governance » = il faut redonner du pouvoir au propriétaire actionnaire.

Critique de la thèse de Chandler : Alternative Tracks, G. Berk
Alors que Chandler associait le développement du marché américain avec l’évolution technologique du chemin de fer, Berk