II- les bouleversements sociaux. A) l'exode rurale et la croissance des villes. En 1800, la population européenne s'élève à 190 millions d'habitants; en 1900, elle atteint 400 millions d'habitants. Aux états-unis (où de nombreux européens émigrent), la population passe, dans le même temps, de 5,5 millions d'habitants à 76 millions d'habitants. La croissance urbaine est très forte au XIX eme siècle. L'exode rurale y joue un grand rôle, la population quitte les campagnes pour trouver du travail dans les capitales, les villes industrielles ou encore dans les villes minières. Les villes s'étendent donc pour accueillir la population, avec de nouveaux faubourgs et nouvelles banlieues. De grands travaux d'urbanisme tentent de résoudre les problèmes de logement, d'hygiène ou encore les problèmes liés au transport. Une société bourgeoise et ouvrière. Le pouvoir économique et politique est détenu par la grande bourgeoisie ( une partie de la population constituée de banquiers et des industriels) qui s'est considérablement enrichie. Leurs valeurs reposent sur le travail, la famille et l'argent. A l'opposé, les ouvriers vivent dans des conditions assez difficiles (faibles salaires, chômage, maladies et accidents du travail). Leurs journées sont éreintantes. Ils travaillent entre 12h et 14h par jour et peinent à couvrir leurs dépenses indispensables (nourriture...). Dans le monde ouvrier, les femmes et les enfants travaillent également. A la fin du siècle, la condition ouvrière s'améliore grâce aux lois sociales et aux syndicat. C) les bouleversements idéologiques et religieux. A partir des années 1830,les inégalités et la misère ouvrière amène le développement du socialisme. L'objectif principal est d'introduire davantage de justice et d'égalité dans cette société. La question sociale est aussi abordée par l'Eglise, proposant un modèle de relation entre les patrons et les ouvriers basée sur la justice et la loyauté ( proposée par le pape Léon XIII dans son encyclique Rerum