Soins aux bléssés 1ere guerre mondiale
SOINS AUX BLESSES La première guerre mondiale, déroulée de 1914 à 1918, a été marquée par la violence des combats infligés aux soldats. Elle a été longue et les combats continus. Le bilan est donc très lourd, on compte 9 millions de morts sur 73 millions de combattants et environ 20 millions de blessés. Cela a entrainé un appel important de médecins et d’infirmières durant les quatre années de conflits.
Hôpital français pendant la Première Guerre mondiale
I. L’organisation des hôpitaux et leur personnel.
Le quotidien des hôpitaux est lié à l’évolution de la situation du front, les bombardements meurtriers apportent leur lot de blessés. Toujours la douleur, la misère et la peur sont présentes. Le manque de médicaments, de personnels soignants rendent la tâche quotidienne des hôpitaux toujours plus pesante et implique l’engagement sans arrêt de ceux qui ont à charge de soulager les souffrances, de protéger et de soigner. Les hôpitaux sont confrontés à surpasser leur capacité d’accueil les obligeants souvent à renvoyer les civils. De plus, parvenir à nourrir toutes les bouches devient une des missions les plus difficiles, le soutien du ministère étant très limité.
Certains infirmiers et médecins travaillaient dans des postes de secours situés au sein même des premières lignes et étaient chargés d’apporter les premiers soins aux blessés et de réaliser les opérations les plus urgentes. D’autres servaient dans les nombreux hôpitaux qui furent développés à l’arrière pour prendre en charge les blessés. Les hôpitaux ont également pu compter sur une importante population bénévole venue apporter une aide indispensable devant l’importance du travail à réaliser : ce sont principalement des retraités, des personnes trop âgées pour combattre et des femmes de « bonne famille ». De nombreuses organisations comme la Croix-Rouge, mais aussi les communautés catholiques, les organismes protestants, les unions