Soins de confort et de bien être
SOINS DE CONFORT ET DE BIEN ETRE
Travail écrit individuel de réflexion à partir d’un témoignage :
Issu « De l’autre côté de la barrière » de Pascale Eraldi Finot, édition société des écrivains
Au cours de la lecture de ce témoignage, j’ai relevé plusieurs situations où le respect des notions d’intimité, de pudeur, de secret professionnel et de dignité n’a pas été observé par le personnel soignant. Nous allons donc repérer chacune de ces situations, et les analyser.
La première situation à souligner, étant l’arrivée de Mme X au box d’examen des urgences. Une infirmière l’invite à se changer et lui demande de porter une chemise de toute évidence bien trop petite pour elle. On peut donc souligner ici un non respect de la dignité de la patiente à qui on impose une tenue dans laquelle elle ne sera surement pas à l’aise.
L’infirmière installe ensuite la patiente sur la table d’examen dans une position gynécologique, et la laisse patienter ainsi durant une vingtaine de minutes. On peut aussi considérer ici un manque de dignité à l’égard de Mme X.
Lorsque le médecin arrive, il s’adresse à l’infirmière en lui demandant « Tu m’ l’as mis où la douleur abdo ? ». Cette dernière lui répond alors en plein milieu du couloir « Tu veux parler de Mme X ? Elle est dans le box 6 en position gynéco ! ».
On assiste alors à deux fautes de la part des soignants. Tout d’abord le médecin, qui exprime ici un non respect de la dignité de la patiente, en la désignant par ses symptômes et non en tant que personne. Mais aussi par l’infirmière, qui n’hésite pas à divulguer l’identité et la localisation de Mme X, ce qui est un manquement au secret professionnel.
Lorsque le médecin entre dans le box, il s’exprime à la patiente en ces termes « Je vais vous faire un toucher vaginal ». Ce dernier ne prend donc pas la peine de se présenter, ce que la patiente n’oublie pas de lui rappeler car il s’agit encore d’un non respect de la