Souma
C’est dommage, car je pense que le développement des PME au Maroc (d’origine étrangère ou locale) est l’une des clefs du développement économique. Aujourd’hui le paysage des affaires marocain est dominé par quelques 50 grosses sociétés qui assurent 50% des recettes de l’Impôt sur les sociétés (Source l’économiste). Cela montre que l’équilibre de l’écosystème économique marocain est fragile. Si je prend la métaphore d’un aquarium pour décrire l’économie marocaine, c’est comme si l’aquarium était constitué de 50 gros poissons, avec de nombreux micro-organismes et crevettes qui arrivent à se développer dans l’ombre des rochers. Ces micro-organismes et ces crevettes étant toutes les (petites) structures qui ont choisi de fonctionnent dans le secteur informel (sans payer d’impôts ou de CNSS).
Du coté des entreprises étrangères, les autorités Marocaines saivent bien accueillir les grosses structures comme Renault ou Accor, mais laissent souvent les petites structures se débrouiller seules avec toutes les tracasseries du quotidien (corruption, complexité administratives, etc …). Remarquez que je ne me plaints pas, je note simplement que de nombreux petits entrepreneurs, français ou MRE qui tentent l’aventure marocaine, finissent pas renoncer face aux multiples difficultés. C’est dommage car il manque, comme indiqué plus haut une tissus de PME travaillant dans le domaine formel et apportant notamment une contribution aux finances publiques.
La solution? Je ne pense pas que la solution soit à chercher du coté de l’état ou des