Sous developpement en afrique
LES SOLUTIONS
LES CONDITIONS DU DEVELOPPEMENT
La santé
La santé est un facteur clé pour la croissance. Elle n’est pas seulement la conséquence du sous-développement. Elle en est également une des conditions de sortie. Non seulement elle améliore à court terme la productivité des travailleurs mais encore elle favorise l’accès à l’éducation (une mauvaise santé du chef de famille détourne les enfants du système éducatif). Le maintien, voire le développement, de maladies telles que le sida, la malaria, la fièvre jaune, la tuberculose représente une trappe au sous-développement. Or l’Afrique subsaharienne est la région du monde où l’espérance de vie à la naissance est la plus basse, la prévalence du sida la plus élevée et les dépenses publiques de santé en % du PIB une des plus faibles (battue par l’Asie du Sud). La plupart des pays africains ont dû réduire leurs dépenses de santé pour se conformer aux impératifs du FMI et rembourser les dettes. En Afrique subsaharienne le service de la dette représente 4 fois le budget cumulé de la santé et de l’éducation. Souvent l’accès à la santé est réservé aux plus riches (15). L’amélioration de la santé de l’Afrique passe par l’annulation de la dette, une augmentation des dépenses publiques pour la santé et la prévention, un accès bon marché aux médicaments et une importante aide internationale.
L’eau
La mauvaise qualité de l’eau est un facteur de détérioration de la santé. Dans le tiers-monde entre 2 et 8 millions de personnes meurent chaque année d’une eau de mauvaise qualité (autant que du sida). Au Niger, Burkina Faso, Mali, Tchad, Guinée, Centrafrique, Ethiopie, Mozambique, Angola, Togo, Congo la moitié, ou plus, de la population n’a pas accès à un point d’eau aménagé. L’Objectif du Millénaire en eau était de diminuer d’ici 2015 la moitié de cette population. Cet objectif est déjà aujourd’hui est hors de portée. Pourtant il