Souvenir de la nuit du 4, Victor Hugo
Souvenir de la nuit du 4, Victor Hugo
Dans la 1re strophe, du vers 1 à 11, Victor Hugo nous place dans un contexte temporel et décrit les lieux avec attention. Il parle alors de la mort d’un enfant innocent. C’est alors une nuit de 4 lorsque Napoléon Bonaparte arrive au pouvoir en France. Le poème commence alors avec une phrase froide qui va commencer le champ lexical de la violence dans le texte. Par la suite, Victor Hugo décrit les membres de l’enfant avec détail en s’appuyant sur les dégâts causés par les soldats.
Au vers 11, il y a une comparaison d’un crâne à du bois. En effet, cette comparaison s’appuie sur le fait que le jeune enfant est une âme innocente et pure comme du bois qui se fait couper.
Du vers 12 à 25, la grand-mère parle à Victor Hugo et ses accompagnateurs en prenant pitié de l’enfant. Elle commence alors à paniquer et essaye de réconforter et de sauver une âme perdue pendant que « les anciens » procèdent déjà à des discussions funéraires concernant le corps de l’enfant. En effet, Victor Hugo, en décrivant des détails lugubres du corps de l’enfant nous montre par des exclamations et des interjections la tristesse de l’aïeule.
En expliquant que la scène se passe la nuit, Victor Hugo mortifie encore plus cet instant ce qui rend la nuit hostile et funèbre.
Au vers 17, le vers commence par un nom : Fusil. Cette écriture dénonce encore une fois la violence de cet acte criminel et l’insouciance des criminels. De même, on peut apercevoir une opposition entre le champ lexical de la violence et celui de la mort.
De la ligne 26 à 48, l’aïeule est prise d’un désarroi complet et se met à mettre en valeur les différentes actions de la vie de ce jeune enfant. Elle le décrit étant sérieux, poli et aimable et décrit sa joie de vivre.
Au vers 35, on peut voir 2 propositions juxtaposées par une virgule : c’est une césure. Elle marque alors une courte rupture dans ce vers qui riment entre eux. De plus, cette rime nous montre