souveraineté nationale plan
La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice.
Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret.
Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques.
« Je suis de ceux qui admirent que, après les quarante rois qui ont fait (et défait) la France, le régime de la démocratie ait enfin offert la souveraineté au peuple » dit Philippe Bouvard dans son livre. En droit la souveraineté se définie comme la détention de l’autorité suprême. Dans les régimes despotiques, un seul homme détient cette souveraineté alors que dans les régimes démocratiques c’est le peuple qui la détient. On parle alors de souveraineté nationale. La constitution du 4 octobre 1958 a connu un contexte particulier. En effet, le 13 mai 1958 une émeute européenne éclate à Alger et le Général De Gaulle est rappelé par le peuple Algérien. La IVème république s’effondre. Le Général De Gaulle désigné comme Président du conseil propose une nouvelle constitution aux Français et ce projet sera approuvé par référendum le 28 septembre 1958. Le 4 octobre 1958 le Président de la République promulgue la loi constitutionnelle. La Vème République est née. L’article 3 de cette Constitution fait partie du titre 1 sur la souveraineté et traite de l’exercice de la souveraineté nationale. La volonté des citoyens s’exprime par la médiation de représentants élus qui incarnent la volonté générale, votent la loi et contrôle éventuellement le gouvernement. Dans ce système, les électeurs élisent ceux qu’ils pensent être les meilleurs pour détenir le pouvoir et représenter la Nation et/ou le peuple. Mais la souveraineté nationale suppose l’existence d’un régime représentatif.