Spinoza
TTP.
26/04/13.florentbourat.
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Dans les phases de crainte : affolement qui poussent à l’extrême crédulité, tout est interprété comme signes de la fortune. Interprétation délirante de la nature : prendre les effets pour des causes. Dans les phases d’espoir : orgueil et morgue.
Espérer c’est craindre, et craindre c’est espérer. L’espoir est incertitude et donc crainte d’un possible échec, craindre c’est encore espérer une issue favorable, sinon désespoir. Ainsi une logique de vie bipolaire se met en place qui alterne entre orgueil (exagération de ses capacités) et abattement (dépréciation exagérée de soi).
Cette logique de vie engendre une crédulité : délire de l’imagination qui voit partout des signes, produit des fictions (fiction des causes finales) et accomplit des rituels infantiles en croyant agir sur les dieux. On voit que le superstitieux vit dans un état d’affolement permanent, qu’il est ballotté en permanence par des affects en apparence contraires, il est agit par des causes extérieures à sa nature. Il est agit au lieu d’agir. Il n’est pas la cause adéquate de ses actions.
Ignorance (idée inadéquate) = impuissance (servitude) = crainte/espoir = superstition. « «Au contraire, ils prennent les délires de l’imagination, les songes et n’importe quelle puérile sottise pour des réponses divines. (...) Voilà