Spleen et idéal
, il fait un commentaire au sujet de l’état de la vie politique en France. Au temps qu’il écrive, Napoléon III est le chef du gouvernement de la France, après le coup d’état de décembre 1851. Il fait appelle aux «abeilles» de tourner sur l’empereur, et changer le cours de la politique en France. Il prend une situation mauvaise, et le rend bon (si l’action qu’il recommande est achevée). On voit cette même penchant dans Demain, dès l’aube
. Sa fille Léopoldine est morte. Au lieu de rester fixé sur ce fait, il pense aller la rencontrer. Il ne contemple pas le fait qu’il ne pourra plus la voir, mais plutôt qu’il pourra le faire, parce qu’elle l’attend. Même dans une situation telle qu’il expose dans Le mendiant il y a de la beauté. Hugo expose une situation très misérable. Le pauvre n’a pas d’abri, il fait très froid, et ça pleut aussi. Malgré tout cela, en regardant le manteau plein de trous, il ne parle pas du froid ou des malheurs du pauvre, mais plutôt de la beauté qui y aura pour le pauvre dans la prochaine vie- une référence biblique au moment où ça dit que les pauvres de la vie terrestre seront les riches de la vie du Ciel. (Matthew 5.3-11)
Les réflexions que fait Hugo dans ces trois cas sont que des exemples de comment il, et les autres romantiques, transforme le mal en du bien. Baudelaire est peut-être l’héritier du romantisme, mais il croupit dans le mal au lieu d’essayer de le changer.Dans le poème Au lecteur il énumère