Ces textes sont extraits de pièces de théâtre comiques aux auteurs connus. Nous pouvons constater que ces quatre textes de siècles rapprochés dénoncent tous quelque chose . Le texte A est extrait de la pièce de Molière « Le Tartuffe », pièce apparue au 17 ème siècle , censurée par les dévots du roi pendant cinq ans . Dans l’Acte 1, scène 5, Molière met en jeu Cléante dans un monologue où il exprime clairement son opinion sur les « faux dévots » et le pouvoir qu’ils ont sur le peuple. Le Texte B est la scène 14 de la pièce de Marivaux « La colonie » apparue en 1750. Ici, Marivaux met en scène Madame Sorbin très déterminée, réclamant au près de son mari, au nom de toutes les femmes, ses droits et une égalité par rapport aux hommes. Le Texte C est un monologue du « Mariage de Figaro » de Beaumarchais ,1784. Il met en scène le personnage principal de cette pièce théâtrale, Figaro, le valet du compte Almaviva, homme très éduqué qui conte sa jeunesse difficile. Ici, l’auteur dénonce les injustices vécues par les personnes de classes sociales inférieures. Enfin, le texte D est extrait de la pièce « UBU ROI » de Alfred Jarry, écrite en l’an 1896. Dans l’Acte 3, scène 4, l’auteur met en scène le personnage principal, le Roi UBU, qui est allé lui-même dans les villages prélever les impôts des paysans. Nous pouvons voir que ce texte dénonce les impôts élevés que devaient les paysans à leur Roi. Ces auteurs mettent en scène des situations qui en apparence sont comiques, mais servent aussi à dénoncer des situations vécues par les contemporains des auteurs, et qui sont, de leur avis, inacceptables. A titre d’exemple, dans le texte D le père Ubu, sous ses airs autoritaires et méchants, a du mal à parler et utilise des mots qu’il invente, ce qui le rend comique. Ou encore, Monsieur Sorbin et sa femme qui illustrent une situation inversée où Madame Sorbin demande à être égale aux hommes, alors que c’est elle qui a de l’autorité sur son mari et une