LE SPORT LIBRE : UNE CONTESTATION EN ACTES ?

Le fait de pratiquer un sport de manière autonome pour L’ALOUSTET ne peut être considéré comme une opposition au sport fédéral qui domine particulièrement. Ce sont les pratiques sportives ludiques effectuées dans les cités qui vont pouvoir traduire une dérivation des normes mais non un caractère de contestation. La ville est le reflet des activités humaines qui en découlent c’est-à-dire que dans les lieux urbains on aura une diversité différente des activités et leur forme, fréquence, durée. Pour LIEBERG la ville est un endroit propice aux apprentissages pour les jeunes adolescents où l’espace urbanisé est considéré comme « zone de transition » permettant un passage vers le monde des adultes. Effectivement, ces jeunes participent à la vie de la ville en jouant au basket de rue, skateboard, football au pied des immeubles ou encore du BMX. Cette forme de sport se répand partout que ce soit au cœur de la ville ou bien même à sa périphérie. On distingue deux manières de vivre le sport : une fédérale et l’autre librement qui n’inclus pas de contraintes spécifiques. La relation peut être qualifiée d’agonistique (compétition) mais dans le premier cas il y aura des buts précis comme lutter contre des éléments naturels, le dépassement de soi, la compétition. Et dans le second cas on retrouve l’affrontement de l’autre, de soi ou de la nature en tant qu’expérience intense. On peut noter que pour le sport en institution le contexte social est réglementé avec des espaces normés, ce qui va plutôt remplir une fonction sociale. Tandis que le sport libre a une fonction constitutive et est propice au partage d’expériences. La vitalité de l’espace serait pour les auteurs pas uniquement déterminé par les fonctions instituées mais par les usages quotidiens. Concernant DONNELLY on peut parler de sous-cultures sportives qui seraient un ensemble d’activités s’écartant de celles ayant un but précis plus important à atteindre que de la