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On a beau y réfléchir à plusieurs fois, se torturer l'esprit et multiplier les vidéos de ses meilleures victoires (Hewitt au premier tour de Wimbledon en 2003, Federer à Cincinnati en 2008, Djokovic à Madrid en 2008), il faut se rendre à l’évidence: impossible de trouver trace d'un passing de revers d’Ivo Karlovic, plus grand canonnier du circuit du haut de ses 2,11m mais handicapé par un revers loin d’être au niveau de son service. Exiger un passing de revers du Croate, remonté à la 27e place mondiale, c’est comme demander à Sara Errani ou Filipo Volandri de servir un ace, à Milos Raonic de glisser une amortie ou à Richard Gasquet de frapper un coup droit en avançant. Bon, on l’avoue: on a mis la main sur un passing de revers de l’ami Karlovic. Attention, c’est un coup de collection (à 3’35’’) !2. Une innovation de l'IPTL intégrée au règlement
Pendant l’intersaison, l’International Premier Tennis League (IPTL, nouveau circuit d’exhibitions) a autant fait parler pour le niveau astronomique des garanties versées aux participants que pour ses innovations règlementaires: service faute si le joueur manque son lancer de balle, "no ad" à 40A, 45 secondes seulement au changement de côté, tie-break de 5 minutes à 5-5, compte à rebours sonore avant le service (20 secondes entre les points), sur les 5 dernières secondes. On imagine déjà la tête de Nadal et Djokovic, en finale de Roland, sans cesse pressés par le buzzer... Dépasserait-on le seul warning de «courtoisie» pour dépassement de temps?
3. La première réaction d'Arnaud Clément, vainqueur de la Coupe Davis
Nous sommes le 29 novembre 2015, la France vient tout juste de remporter face à l’Argentine, sur terre battue indoor, son dixième saladier d’argent, un an après l’échec contre la Suisse. Nelson Monfort s’approche d’Arnaud Clément, ému aux larmes. Sévèrement critiqué après le week-end nordiste, «La Clé» tient sa revanche. Il la savoure. «J’espère que Yannick (Noah) était