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BASES DU FINANCEMENT DE LA PROTECTION SOCIALE
Le financement de la protection sociale pose un vrai problème au gouvernement et au patronat. En ce début d’année après avoir mis en oeuvre les mesures terriblement injustes concernant l’assurance maladie (sanctions financières pour ceux qui sont hors du parcours de soin, déremboursements, augmentation du forfait hospitalier, franchise de 18 euros), et devant l’incapacité de la loi Douste-Blazy à régler le déficit de la sécurité sociale le président Chirac annonce une réforme du financement de la protection sociale.
Une réforme est en effet indispensable pour répondre aux besoins de la population. Mais laquelle ? Une réforme pour donner plus de moyens aux politiques de santé, familiale, pour augmenter les retraites ? Ou une réforme qui réponde au diktat des marchés financiers et du MEDEF ?
Notre peuple a besoin d’un débat où les enjeux soient énoncés clairement.
les propositions de Chirac
Rappelant dans les années 90 l’instauration de la CSG comme « indispensable », Chirac a proposé « une nouvelle réforme concernant cette fois les cotisations patronales.»
Il propose de basculer une fraction de ces cotisations patronales sur une assiette composée de l’ensemble de la valeur ajoutée des entreprises.
Il précise : « Face à nos principaux concurrents, nous sommes désavantagés par un coût du travail trop élevé et des cotisations qui pèsent trop lourdement sur les salaires et pénalisent l’emploi »
« Aujourd’hui plus une entreprise recrute, plus elle doit payer. A l’inverse plus elle délocalise, plus elle occasionne de dépenses sociales et moins elle contribue à la protection sociale des Français.»
Ses propositions sont-elles de nature à lutter contre les délocalisations, à créer des emplois, à combler le déficit de la sécurité sociale comme il le dit ?
Nous pensons que non. La raison fondamentale du déficit de la Sécu. c’est la gestion des entreprises par le