Stendhal rouge
Le Rouge et le Noir
BeQ
Stendhal
Le Rouge et le Noir roman La Bibliothèque électronique du Québec
Collection À tous les vents
Volume 776 : version 1.0
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Du même auteur, à la Bibliothèque :
Armance
Lucien Leuwen
Le Coffre et le Revenant, et autres histoires
Le Rose et le Vert, et autres histoires
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Le Rouge et le Noir
Chronique du XIXe siècle
Édition de référence :
Paris, Le Divan, 1927.
Révision du texte et préface par
Henri Martineau.
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Préface de l’éditeur
En 1830, Henri Beyle vient d’avoir 47 ans. Et c’est cette année même que, sous le pseudonyme de Stendhal, il publie le premier de ses deux ou trois plus indéniables chefs-d’œuvre. Depuis neuf années il habite Paris presque continuellement. Il y était bien obligé par la police du gouvernement autrichien qui lui avait interdit le séjour de sa chère Italie. Dans ses Souvenirs d’égotisme nous trouvons le tableau fidèle de sa vie sous la
Restauration. Au café il rencontre chaque jour un petit nombre d’amis fidèles, et il fréquente avec assiduité les principaux salons littéraires où il fait figure de causeur plein de verve, parfois très caustique. Lors des premières escarmouches du romantisme il a montré dans ses deux brochures sur Racine et Shakespeare qu’il savait être un polémiste redoutable. Au surplus, celui que l’Empire avait vu adjoint aux Commissaires des guerres, auditeur au Conseil d’État, inspecteur du
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Mobilier et de la Couronne, n’est plus qu’un dilettante, un passionné d’opéra, de peinture, de belles-lettres, de politique. Les idées lui plaisent pour elles-mêmes. Déjà il s’est fait connaître par divers ouvrages (Vie de Haydn, Mozart et
Métastase, 1814 ; Histoire de la peinture en
Italie, 1817 ; Rome, Naples et Florence, 1817 ;
Vie de Rossini, 1824) qui purent rendre des services aux touristes comme à ceux qui goûtent la musique et les arts plastiques, mais qui ne sont pour les trois quarts, il le reconnaît lui-même, que
« des extraits judicieux des meilleurs ouvrages »