Chacun de mes pas me pesaient. Le dos courbé, je marchais suivant l'amas de squelettes vivant sans savoir où on allait m'emmener et ce que j'allais devenir. Devenir...je ne pourrais plus rien devenir … l'avenir je ne pourrais y songer … ma pensée se troublait, je marchais, bien éveillé, bien attention à la répétition qu'au fond de moi mon cœur dormait profondément. Le jour, lui aussi, laissait allé son désespoir en se couchant laissant répétition place à une ligne noire. J'étais un monstre, un monstre naïf et sans jugement, rien qu'un déchet à nuancer. Je mérite ce qu'il m'arrive. J'obéissais aux ordres sans réfléchir. Demain matin je ne serais plus qu'un cadavre/plus que des os qu'on jettera comme des ordures/plus rien.ponctuation entre les deux phrases Un homme Allemand d'une certaine autorité me pris la main/le bras brutalement et m'entraina dans l'enceinte du bâtiment. C'est à l'intérieur que je me rendis compte de l'immense absurdité humaine qui m'entourait. Ces hommes sans cœur et sans doute sans âmes me conduisirent dans une pièce blanche sans fenêtre. Je savais ce qui m'attendait, la fin était proche...
Si seulement j'avais été plus habile: cela faisait un moment que l'on était pris au piège. Le froid et le manque de nourriture se faisait de plus en plus sentir. Un soir, une alarme assourdissante retentit et la porte du ghetto fut détruite. Nous vîmes toute une troupe de soldats nous entourer. Nous ne comprenions pas et nous nous exécutâmes. Tous sauf moi... La déportation du ghetto allait avoir lieue sans que ma mission ait été achevée (temps). En quelques minutes, nous nous sommes (temps) tous bousculés vers la sortie. Les gens criaient; pleuraient. Si seulement ils savaient .. Quant à moi, je hurle, je tente d'expliquer; en vain. On nous jeta dans une sorte de wagon pour animaux, sorte de boîte en bois délabrée sur rails.
A poursuivre
_ 998023...998023...!
Je reconnus ma nouvelle identité et me levai mécaniquement/machinalement. Je m'avançai vers