Strophes pour se souvenir
Louis Aragon, auteur du XXème siècle, est né à Paris en 1897. C'est un poète engagé. Il adhéra au parti communiste et rencontra celle qui deviendra sa compagne de toujours ; Elsa Triolet écrivain d'origine russe. En 1955 il écrit « Strophes pour se souvenir », poème extrait du recueil Roman Inachevé ; poème écrit en mémoire du groupe Manouchian, résistants étrangers fusillés par la Gestapo en 1944. L'annonce de leur condamnation avait été faite par le biais d'une affiche appelée l'Affiche rouge sur laquelle se trouvait leurs photographies. A travers ce poème Aragon tente de remémorer aux français qui ils étaient ainsi que de leur rendre hommage. Il mourra en 1982 à Paris. En étudiant ce poème je vais tout d'abord démontrer comment le poème fait-il l'éloge de la résistance.
On remarque en effet que tout au long de ce poème on a un réel éloge des résistants qui se met en place sous diverses formes.
Tout d'abord le poète met en avant dans la première strophe l'humilité de ces personnes.
Il nous rappelle la manière dont elles se sont sacrifiées, d'une façon plutôt discrète voir même silencieuse. Les deux premiers vers mettent en valeurs cette modeste mort. On a notamment 4 mots précédés d'une négation, avec une anaphore du mot "ni" : "Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes" signifient qu'ils refusaient la célébrité, qu'ils ne se sont pas battus pour eux même, ni pour l'image qu'il pourraient donné à la société mais pour les valeurs qu'ils défendaient c'est à dire la France. "Ni l'orgue ni la prière aux agonisants" , ce vers précise qu'ils ne voulaient pas non plus de reconnaissance du peuple français encore moins de leur pitié. Pour eux, il faut agir selon le sens du devoir peu importe les conséquences. Aussi au vers 4 "vous vous étiez servi simplement de vos armes" l'adverbe "simplement" insiste sur le fait qu'ils n'ont pas tuer par plaisir mais encore une fois par devoir. De plus au vers 5 "la mort n'éblouis