Structuralisme
Avec le développement de la linguistique moderne, l'enseignement grammatical, vers le début des années 1970, s'est renouvelé sur la base des descriptions structuralistes de la langue, particulièrement le distributionnalisme et le générativisme. L'orthographe s'est vue reléguée au second plan au profit de la syntaxe de la phrase, vue non plus comme une simple suite de mots mais comme une structure hiérarchique où les éléments s'emboîtent les uns dans les autres un peu à la manière des poupées gigognes. L'accent est mis sur les groupes fonctionnels (groupe nominal, groupe verbal, etc.), sur leurs relations réciproques et sur leur constitution interne. À la place des définitions traditionnelles d'ordre sémantique, la grammaire structurale dégage les propriétés des groupes fonctionnels et des classes de mots à l'aide de manipulations concrètes d'addition, d'effacement, de substitution ou de déplacement. L'ouvrage que Roger Gobbe a publié en 1978 donne un bon aperçu du courant de rénovation associé à la grammaire structurale.
Le structuralisme est un courant des sciences humaines qui s'inspire du modèle linguistique et appréhende (воспринять) la réalité sociale comme un ensemble formel de relations.
Le structuralisme trouve son origine dans le Cours de linguistique générale de Ferdinand de Saussure (1916), qui propose d'appréhender toute langue comme un système dans lequel chacun des éléments n'est définissable que par les relations d'équivalence ou d'opposition qu'il entretient avec les autres, cet ensemble de relations formant la «structure».
Une structure est « une entité de dépendances internes ». La structure s'oppose ainsi à l'atome (au sens linguistique), qui n'entre dans aucune relation de dépendance avec un autre atome.
Le terme apparaît dans les Travaux du Cercle linguistique de Prague, I, Prague, 1929 : Roman Jakobson, S. Karcevsky et N. Troubetskoï y préconisent pour la linguistique « une méthode propre à permettre de découvrir