Stupeur et tremblements synthese
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Premièrement, dans le roman Stupeur et tremblements écrit par Amélie Nothomb, l’imagination du personnage d’Amélie-San lui permet de résister aux humiliations faites par ses subordonnés, notamment par l’humour. La narratrice de l’histoire utilise l’autodérision afin de diminuer l’impact des humiliations sur sa personne. Elle décide d’en rire plutôt que d’en pleurer …afficher plus de contenu…
De plus, c’est l’image du mont Fuji, l’un des principaux symboles religieux du Japon, qui apparaît sur les pages « assassinées » du calendrier. Au fait, jusqu’à 1872, les femmes n’avaient pas le droit d’accéder à ce mont à cause de son statut de montagne sacrée¹. La narratrice « mène une lutte sans merci » contre cet emblème, qui, comme la hiérarchie japonaise, a, à un certain point, dénigré la femme. Il y a également le mot « banzaï », qui signifie « Longue vie à l’Empereur », qui fait référence à la Deuxième Guerre mondiale lorsque …afficher plus de contenu…
https://www.tanoshi.fr/le-mont-fuji-symbole-du-japon/http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/banza%C3%AF%20(cri)/fr-fr/Deuxièmement, dans Stupeur et tremblement, Amélie-San se dissocie de la réalité en utilisant la défenestration pour résister aux humiliations qu’elle subit de ses subordonnés : « je passais des heures debout, le front collé au verre, à jouer à me jeter dans le vide. Je voyais mon corps tomber, je me pénétrais de cette chute jusqu’au vertige. » (P.150) Dès son arrivée dans la compagnie, Amélie-San a une « fascination pour le vide » (p.8) de la baie vitrée et elle en fait une habitude omniprésente tout au long du roman. Ce n’est qu’un bon témoignage de son désire puissant de vouloir s’évader de