Aujourd'hui et depuis le milieu du XXeme siècle, des outils conceptuels et expérimentaux nous permettent d'étudier la conscience sur le pal scientifique. Donner des explications rationnelles à la conscience suscite de multiples débats dans les domaines de la métaphysique ou de la religion. Cependant nos ancêtres se penchent sur le même sujet depuis l'antiquité, en abordant la question sur le plan philosophique. Sans susciter de débat, plusieurs personnes sont parvenues à expliquer différemment et à leur manière ce qu'est la conscience. La civilisation a donc décidé de retenir une définition succincte de la conscience, la présentant comme un sentiment, un perception, une connaissance plus ou moins claire que l'être humain a de lui même, de sa propre existence, ainsi que du monde extérieur. Cependant , certaines questions requièrent une réflexion plus profonde et subsistent …:"Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?" cette question fait, pour moi, appel à la véracité systématique du jugement que nous avons à propos de nous même. L'être humain est de nature changeante, je veux dire, il ne reste pas le même tout au long de sa vie. Pour répondre à la question, il nous faut nous demander : alors que nous évoluons au cours de notre vie, alors que nous mûrissons, que nous accumulons de l'expérience, notre conscience évolue-t-elle elle aussi, et suit-elle nos changements ?
Nous étudierons la réponse à cette question en une seule partie. C'est pourquoi nous allons nous pencher sur l'aspect "modelable" de la conscience de soi. La conscience que nous avons du monde qui nous entoure et que nous avons de nous même nous vient de nos sentiments. Ainsi, si avoir conscience de soi, revient à porter un jugement sur notre personnalité, nos actes, nos pensées, il nous est en théorie possible de modifier notre conscience en fonction de nos expériences et de nos sentiments éprouvés face au monde qui nous entoure. En effet, par exemple, notre jugement sur un chat à l'apparence