Je vis monter mon ami, le père Don Périclès dans l’arbre dans lequel j’étais confortablement installé.
Je lui demandai :
« -Pourquoi es tu là ?
- Pour te convaincre de descendre Côme, tu es malade, il faut te reposer et te soigner. A terre cela sera beaucoup plus facile pour tout le monde.
- Non, non, et non je ne descendrais jamais des arbres ! tu m’entends. Sais-tu comment et pourquoi j’ai vécu pratiquement toute ma vie dans les arbres ?
- Beaucoup de gens en bas racontent des histoires mais elles sont toutes différentes.
- Et bien alors je vais te raconter la seule et unique version de mon histoire. »
J’avais douze ans, quand le 15 juin 1767 notre mère nous servit des escargots en guise de plat ; comme la plupart des enfants de mon âge, je n’aimais pas cela et je décidais de ne pas en manger. Mon père m’a dit que si je ne mangeais pas je devais quitter la table. Ce que je fis, je suis monté dans l’yeuse du jardin pour protester, et j’e n’ai plus retouché la terre depuis, sauf une fois mais par erreur. Plusieurs fois mon père essaya de me faire descendre, soit en venant me parler ; soit en organisant des battues. Les serviteurs et Chevalier Avocat AEneas-Sylvius Carrega, mon oncle, m’ont cherché dans tout le bois mais il m’a été facile de les esquiver.
Au début de ma nouvelle vie, je décidais d’explorer la forêt. J’entrepris ma découverte en direction de la maison des Rivalondes ; une famille que n’aimait pas mon père car il leur revendiquait des droits féodaux. Je fis la connaissance d’une bien belle fille qui était Violette la fille des Rivalondes. Je l’aimais bien, je la trouvais très gentille avec moi. C’est ici que notre amitié a débuté.

Au bout de quelques jours dans les arbres, je fus obligé de m’organiser pour vivre avec un minimum de confort et pour vivre seul. J’ai demandé à mon frère Blaise de me fournir des couvertures, des cordes, des vêtements, une épée… J’ai inventé un système pour avoir de l’eau pour boire et me laver ; une gouttière